Football féminin en Allemagne: le manque d’investissement impacte les performances de l’équipe nationale

En juillet dernier avait lieu la coupe du monde féminine. Un événement mondial diffuser dans le monde entier, et regarder par des centaines de milliers de téléspectateurs. Oui on peut dire que le football féminin est en plein essor, que cela risque de continuer durant les prochaines années.

Mais si il y a bien un pays dans lequel le football féminin n’a pas la côte, c’est bien de l’autre côté de la France (pays d’hôte de la coupe du monde féminine 2019), en Allemagne qu’il faut regarder de plus près.

Dans cet article, vous verrez quelques exemples du déclin du football féminin allemand et les raisons de ce manque d’engouement. Cela vous donnera peut-être des idées pour vos prochains paris sportifs en ligne sur le foot féminin.

Coupe du monde féminine : La vidéo engagée de l’équipe d’Allemagne

L’équipe nationale de football allemande, l’une des favorites du dernier Mondial, n’a pas été à la hauteur de ses ambitions (une fois de plus pourrait-on dire). En effet, la «DFB Team» (terme préféré par certains médias à la place du traditionnel «Mannschaft») a échoué aux portes des demies finales en perdant contre l’équipe de Suède en quart de finale, sur le score de 2 à 1. Cette défaite allemande est une grosse surprise lors de cette coupe du monde. Retours sur un échec retentissant !

C’est un choc majeur pour le pays. L’Allemagne a non seulement pris le retard sur les États-Unis, mais a également été dépassée par ses principaux rivaux tels que l’Angleterre, la Suède et les Pays-Bas. En outre, la France et l’Espagne ont vu d’importants investissements dans leurs programmes de formation.

Bien que l’Allemagne ait battu l’Espagne en phase de groupes, nous avons eu l’impression que l’équipe d’Espagne était plus convaincante, et que ces deux pays(France et Espagne) sont sur le point de surpasser le football féminin allemand en terme de qualité de jeu et d’infrastructure.

En Allemagne il y a une grande différence entre l’équipe de football masculine et féminine. Si lors du Mondial masculin les drapeaux fleurissaient aux fenêtres, les supermarchés regorgeaient de produits dérivés et les bars avaient sorti leur plus bel écran de télévision, ce n’est pas du tout le cas pour la Coupe du monde féminine.

Pour l’édition 2019, les rues de Berlin étaient calmes, un peu trop même. Les drapeaux n’étaient pas sortis, et les discussions de football tournaient autour des matchs de qualification de l’équipe Masculine pour l’Euro 2020…

Pourtant, le football féminin semble susciter l’enthousiasme ailleurs en Europe. «Nous vivons une période incroyablement excitante en la matière, avec probablement un intérêt paneuropéen jamais vu jusqu’ici», disait en début de mois l’ancienne internationale allemande Nadine Kessler.

Pour palier à ce manque flagrant de notoriété, l’équipe allemande a diffusé en mai dernier un clip vidéo assez perturbant pour faire passer leur message :

«Nous jouons pour une nation qui ne connaît pas nos noms».

Le message est bien passé, puisque la vidéo a été vue plus de 770 000 fois en quelques mois seulement.

Cette vidéo controversée avait pour but de sensibiliser le grand public au football féminin en Allemagne.

https://www.youtube.com/watch?v=KYIrYY7a8G8

En publiant cette vidéo, on avait l’impression que l’équipe nationale féminine faisait une déclaration en surface : Ils en ont eu assez. Réalisée avec l’un de leurs sponsors, une grande banque nationale, l’équipe semble enfin s’élever contre les préjugés auxquels ils sont confrontés dans leur pays. Dans la vidéo, les membres de l’équipe font face à la caméra et au spectateur directement : “Depuis qu’on est là, on n’affronte pas que des adversaires, on affronte aussi des stéréotypes.” Ils connaissent la marche à suivre : Le football féminin se joue “au ralenti”, c’est “amateur”, et elles devraient simplement “retourner dans la cuisine” – les joueuses ont tout entendu.

Aussi, Les joueuses y rappellent que lors de leur première victoire en coupe d’Europe en 1989, on leur a offert un service à café avec des fleurs. Difficile à digérer en effet… Et pour terminer la polémique, les joueuses ont maladroitement évoqué cette phrase choc : “On n’a pas besoin de couilles, on a des queues de cheval.”

Et si l’on aborde la partie salariale, il y a de quoi rougir de honte.. En cas de victoire, ce sera 75 000 euros par joueuse. Soit 275 000 euros de moins que ce qu’auraient pu empocher les hommes de Joachim Löw l’an dernier, relève le Bild. Un vrai scandal dont ne connait pas encore l’issue !

Written by Jay

Fan de Jamie Vardy, j'aime le Football Champagne et les tacles à l'anglaise.
Addiction : Passer mon temps sur Football Manager et So Foot
Chaussure de foot : Mizuno Morelia Neo III beta, adidas Predator 18+, Nike Phantom GT

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